Le Président de la République a souligné l’impératif de renforcer les efforts diplomatiques, notamment en matière de soutien des Tunisiens à l’étranger, et réaffirmé que la Tunisie est attachée à renforcer ses relations avec les autres pays africains et œuvre à instaurer un nouveau système humanitaire qui repose sur l’égalité des chances et la justice.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé, hier, l’importance de renforcer les relations de la Tunisie, «qui reste fière de son appartenance africaine», avec l’ensemble des pays du continent.
Saïed s’exprimait lors d’une rencontre tenue, au palais de Carthage, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, consacrée aux résultats de la 8e session de la Commission mixte tuniso-burkinabé tenue à Ouagadougou les 1er et 2 juillet.
Il a, dans ce contexte, mis l’accent sur les richesses de l’Afrique, soulignant que ce continent doit appartenir aux Africains qui ont souffert durant des décennies. «La situation des peuples africains aurait pu être bien meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui», a-t-il déploré, rappelant, à cet égard, la résolution 1803 de l’Assemblée générale de l’ONU du 14 décembre 1962 relative à la souveraineté permanente des Etats sur leurs ressources naturelles. Le Président de la République a, par ailleurs, réitéré l’attachement absolu de la Tunisie à sa souveraineté et son refus de toute forme d’ingérence dans ses choix, soulignant en outre l’impératif de renforcer les efforts diplomatiques, notamment en matière de soutien des Tunisiens à l’étranger. Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion d’évoquer les préparatifs pour la tenue de la conférence nationale dédiée aux compétences tunisiennes à l’étranger.
Saïed a, dans ce sens, déclaré que la Tunisie est fière de ses compétences «qui n’ont pas de prix», soulignant que «ce n’est pas un hasard si les pays avancés cherchent à les attirer». «C’est la Tunisie qui prête aux autres pays et non le contraire», a-t-il insisté.
Et de conclure que la Tunisie œuvre à instaurer un nouveau système humanitaire qui repose sur l’égalité des chances et la justice.
